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SALLE THÉMATIQUE - 14-18. Artistes belges entre exil et mélancolie

SALLE THÉMATIQUE - 14-18. Artistes belges entre exil et mélancolie 25.06 > 20.09.2015

25.06 > 20.09.2015
Prolongation de l'accrochage

Afin de s’associer aux manifestations organisées par la Commune d’Ixelles autour de la commémoration de 14-18, le Musée d’Ixelles propose dans une de ses salles permanentes, une évocation de la vie de certains peintres belges et de l’influence de la guerre sur leurs œuvres. Beaucoup d’entre eux prendront le chemin de l’exil (Pays-Bas, Grande-Bretagne) et subiront l’influence de peintres étrangers. Une vingtaine de tableaux et sculptures de Gustave De Smet, Constant Permeke, Rik Wouters, Walter Sauer, Louis Thévenet de nos collections seront montrés. Si les œuvres ne représentent que rarement la guerre en elle-même, le récit de leur création permet d’aborder ce moment tragique sous un angle différent, celui de l’histoire de l’art. La plupart des représentations contrastent avec la dure réalité du conflit et permettent de montrer comment l’art permet à la fois de transcender le quotidien et d’évoquer la vie à l’écart des batailles.

Anne Carre - responsable des collections - vous en offre déjà un petit aperçu.

L'influence de la guerre sur les artistes belges


14-18, Artistes belges entre exil et mélancolie s’inscrit dans le cadre des commémorations de la Première Guerre mondiale par la Commune d’Ixelles. Cette exposition évoque, avec des œuvres de nos collections permanentes, ce moment historique par le biais des artistes et de leurs créations.

À l’aube de la Première Guerre, le paysage pictural belge est encore largement influencé par l’impressionnisme et le symbolisme. Pourtant, une jeune génération d’artistes, libérés du devoir de la représentation réaliste du monde, se tourne vers de nouvelles expérimentations esthétiques, sous l’influence de Cézanne ou du cubisme.

Prônant l’expérience personnelle de sensations plutôt que les impressions, Ferdinand Schirren, Louis Thevenet ou Rik Wouters usent de la couleur pour donner de la force et suggérer des formes qui ne se laissent plus enfermer dans les contours du dessin. Leurs sujets sont tirés de leur vie quotidienne : famille, jardin, intérieur de leur maison… Ceux qu’on appellera parfois Les fauvistes brabançons sont soutenus et exposés à la Galerie Giroux, ouverte à Bruxelles en 1912. En Flandre, près de Gand, à Laethem-Saint-Martin, Frits Van den Berghe, Gustave et Léon De Smet fuient la ville et aspirent à renouer avec un art symbolique, poétique et religieux…

 


 

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